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Faire du Wwoofing en Australie

Faire du Wwoofing en Australie

Le WWOOFing (World Wide Opportunities on Organic Farms) en Australie offre une opportunité unique aux voyageurs de s’immerger dans la culture et l’environnement australiens. En travaillant dans des fermes biologiques, les backpackers peuvent vivre une expérience authentique tout en aidant à promouvoir des pratiques agricoles durables. En effet, il devra donner un coup de main à son logeur dans le domaine de la ferme ou de l’agriculture principalement. Faire du bénévolat est un excellent moyen pour rencontrer les locaux, apprendre une langue étrangère ou encore pour vivre de nouvelles expériences ! Dans cet article, on vous explique ce qu’est exactement le Wwoofing et comment tenter l’expérience en Australie.

Qu’est-ce que le Wwoofing ?

Le WWOOFing est un échange culturel et éducatif où les volontaires travaillent dans des fermes biologiques en échange de logement et de nourriture. Cela permet une expérience de voyage rentable et enrichissante, tout en apprenant sur l’agriculture durable et l’écologie.

En règle générale, il est demandé de travailler 4 à 6 heures par jour en échange d’un logement et des repas quotidiens. Attention car cela peut être différent d’un hôte à un autre. Il se peut que si vous effectuez moins de 4h de travail journalier, on vous demande alors d’acheter votre propre nourriture et de cuisiner vous-même. Il faut savoir que vous ne pouvez pas travailler plus de 38 heures/semaine.

Le Wwoofing n’est pas à confondre avec le HelpX. Le Wwoofing cible des missions liées à la ferme et l’agriculture, dans le HelpX, vous pouvez être amené à aider vos hôtes pour des travaux très divers . Notamment : jardinage, rénovation d’un bâtiment, cuisiner, travailler dans un ranch, faire le ménage d’un hôtel de luxe, retaper un voilier, repeindre une maison, etc.

Grâce à l’expérience du Wwoofing, vous apprendrez de nouvelles notions. Vous étendrez peut être vos connaissances sur l’alimentation biologique, l’agriculture ou encore les modes de vie durables. Très souvent, vous serez amené à pratiquer cela puisque de nombreux hôtes se sont inspirés de ces modes de vie pour vivre et ne consommer que les produits qu’ils cultivent par exemple.

Vous l’aurez donc compris, le maître mot ici est bel est bien l’échange ! Il est au coeur de l’expérience. Vous partagerez vos journées avec l’hôte qui vous reçoit. Et en échange du gîte et du couvert, il vous enseignera ses compétences d’agriculteur (méthodes, produits biologiques, culture organique, etc.), mais pas seulement ! Vous en apprendrez aussi sur la culture du pays (passé, gastronomie, langue, etc.) et sur la vie de vos hôtes.

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Comment devenir un Wwoofer en Australie ?

Inscription

Pour trouver des hôtes facilement, il vous suffit de vous inscrire sur le site officiel de « Wwoof Australia ». L’inscription est facile et rapide. En quelques clics vous aurez accès à tous les contacts des hôtes disponibles à travers toute l’Australie. Vous devrez alors créer votre profil avec vos informations personnelles puis renseignez vos attentes, vos expériences passées, etc.

Tarifs

L’inscription coûte 70$ par personne et est valable 2 ans en Australie.
Vous pouvez aussi opter pour l’option « double adhésion » destinée aux couples ou aux familles qui coûte 120$ pour 2 ans.

Comment ça marche ?

Cette inscription vous donne accès à la liste de tous les hôtes Wwoofing du pays. En cliquant sur les hôtes, vous aurez accès à une description de son/ses activité(s), des conditions d’hébergement ainsi qu’à ses coordonnées. Une application mobile vous permet également d’accéder à tous leurs services rapidement.

Pourquoi faire du WWOOFing en Australie ?

L’Australie, avec sa grande diversité de climats et de paysages, offre une multitude d’opportunités de WWOOFing. Des fermes tropicales du Queensland aux vignobles de la Barossa Valley, il y a une abondance d’expériences uniques à vivre.

Fermes, fermes bio, hôtels, particuliers… comment choisir son hôte ?

Ce à quoi s’attendre en WWOOFing

  • Types de Travail : Les tâches peuvent varier de la plantation et la récolte à l’entretien général de la ferme. Le travail en ferme est en général physique et souvent en extérieur, ce ne sont donc pas des vacances !
  • Conditions de Vie : Les conditions de logement varient selon les fermes, allant de chambres partagées à des cabanes isolées. Avant de vous lancer dans l’aventure, discutez des modalités de logement, des conditions de travail, etc. Attention aux mauvaises surprises : grange en hiver, caravane, tente… Il n’y a malheureusement pas que des bons plans donc soyez vigilants.
  • Durée du Séjour : Les séjours peuvent varier, mais la plupart des fermes demandent un engagement de quelques semaines.

Comment trouver son hôte ?

Pour vous donner le maximum de chance, remplissez avec attention votre profil. Parlez de ce que vous aimez faire et de ce qui vous pousse à faire du bénévolat.

Avant de prendre rendez-vous, consultez les avis laissés par les précédents bénévoles, posez toutes les questions qui vous trottent dans la tête et préférez les hôtes qui publient des photos de leur propriété. Enfin, avant de « postuler » auprès d’un futur hôte, posez-vous quelques questions importantes :

  • Quels types de travaux m’intéressent vraiment ?
  • La propriété n’est-elle pas trop isolée ?
  • Dans quel domaine est-ce que je cherche à acquérir de l’expérience ? Plutôt au contact d’animaux ou de plantes ou plutôt dans le bâtiment ou l’hôtellerie ?
  • Quelles sont mes limites en matière de travaux physiques ?

Quoi qu’il en soit, n’oubliez pas d’apprécier votre expérience. Ce sont les rencontres et les échanges avec les autres qui la rendront enrichissante. Alors si vous avez un bon pressentiment, foncez !

Bon à savoir 💡

Sous certaines conditions, il est possible d’être admissible pour un 2nd ou un 3ème WHV en faisant du bénévolat. Vous devez alors effectuer des travaux de récupération dans des zones touchées par des catastrophes naturelles (feux, inondations, cyclones etc). Pour vous donner quelques exemples, vous pourriez avoir à reconstruire des clôtures détruites dans des zones où les feux ont tout dévasté mais aussi prendre soin de la faune blessée, démolir ou reconstruire des bâtiments, défricher, creuser, nettoyer… peu importe mais renseignez-vous à l’avance pour savoir quels types de travaux sont admissibles ! Attention notamment à la situation du lieu de Wwoofing car certains codes postaux plutôt que d’autres valident votre PVT.
Lire : Renouveler son PVT en Australie

Comment être accepté par un hôte ?

Pour vous donner un maximum de chance d’être sélectionné parmi plusieurs candidatures : remplissez bien votre profil ! Parlez de vous, de vos hobbies, de vos talents et surtout des raisons pour lesquelles vous souhaitez faire du Wwoofing en Australie. Ajouter une photo de vous, le lieu où vous vous trouvez actuellement, vos disponibilités, etc.

Avec un profil bien complet, vous aurez beaucoup plus de chance d’obtenir le Wwoofing dont vous rêvez ! Avoir des références d’autres hôtes est également un réel avantage. Même si cela paraît « normal », veillez toujours à ce que cela se passe bien avec vos hôtes pour qu’ils vous donnent par la suite une bonne référence, très utile pour vos prochains Wwoofing.

Retours d’expériences

Alicia, Wwoofeuse en Australie

En exploitation agricole ou chez l’habitant, j’ai pour ma part effectué des ménages ou tondu la pelouse. J’ai heureusement aussi eu des tâches un peu plus enrichissantes à accomplir. Par exemple, aider à la construction d’enclos ou à la plantation de semis, faire les récoltes mais aussi soigner et câliner sans modération des animaux. Si vous faites du HelpX, notamment en hôtel, il faut bien sûr s’attendre à plus de ménage, mais aussi à s’occuper de l’accueil des clients et des tâches administratives.

Tressie a travaillé avec des kangourous

Tressie a fait un Wwoofing au Wallaby Ridge Retreat à Canungra dans le Queensland. Elle a trouvé une place de rêve dans un petit havre de paix où bondissent de petits wallabies ! Elle nous raconte son expérience :

 » Notre travail en tant que « wwoofeur » était essentiellement du jardinage et des travaux d’aménagement du terrain. Nous travaillons environ 5H par jour. Nous nous occupons du jardin : désherbage, semis de nouvelles graines, coupage de bois, plantation des jolies plantes, etc. Nous avons aussi eu droit à quelques projets un peu plus physiques tels que creuser des tranchées (moins de 200 m) et les reboucher !

Meilleure tache de travail : donner à manger aux Wallabies avant le coucher du soleil. Les voir se précipiter vers nous dès qu’ils entendent le bruit des croquettes, prendre quelques millions de photos de leur bouilles adorables et essayer de capturer l’image de la maman wallaby avec le petit Joey dans sa poche !

Le Wwoofing est une école de la vie. On y apprend à s’adapter. Il faut à chaque expérience trouver sa place dans un environnement nouveau et on en apprend beaucoup sur soi-même.

C’est un excellent moyen de se perfectionner dans une langue étrangère et de rencontrer des personnes de toutes origines. Il n’y a pas vraiment de profil type du wwoofer, mais il intéresse assurément des esprits libres et ouverts sur le monde. »

WWOOFING Australie du Sud Kangaroo Island 2 WHV

Claudia et Jérémy, volontaires en Australie du Sud

Claudia et Jérémy ont voyagé en Australie pendant un an avec le Working Holiday Visa. Après nous avoir travaillé dans le fruit picking au sein de la Hunter Valley, ils ont été Wwoofers en Australie du Sud. Leurs missions étaient variées, des plus classiques pour une ferme (peinture extérieure, maintenance des enclos), à d’autres plus originales (tonte des moutons, cuisine avec la mère de famille, transfert des alpacas et des agneaux dans les enclos, recherche des poussins fugueurs…).

Perrine, Wwoofeuse dans le Victoria chez un couple de personnes âgées

À 22 ans, Perrine voyage seule avec son WHV en poche. Cette expérience a été son premier Wwoofing dès son arrivée en Australie. Elle fut simple mais incroyablement enrichissante humainement. Sa tâche principale était d’entretenir le potager de ce couple (couper des branches, retirer les mauvaises herbes, faire des semis, placer des tuteurs, etc.). Pas de réveil à mettre le matin et seulement 2 à 3h de travail/jour. Les hôtes de Perrine étaient toujours très attentionnés et au petit soin pour elle. Outre le fait de travailler, il y a eu de nombreux moments de partage : échange gastronomique avec des spécialités françaises et australiennes, soirée devant la télévision, activités diverses…

Steven et Anaëlle, plusieurs expériences de Wwoofing à travers l’Australie

Agés de 23 et 24 ans, le couple était en WHV depuis 7 mois lorsqu’il a décidé de tenter l’expérience Wwoofing. Malgré quelques mauvaises péripéties, la grande majorité de ces bénévolats a été de belles rencontres ponctuées de forts moments de partage. Ils ont d’ailleurs gardé contact avec plusieurs d’entre elles qu’ils revoient régulièrement avec beaucoup de plaisir. Lors de leurs différentes expériences, ils ont effectué du gardiennage de maison, des gardes d’enfants, du jardinage, de l’entretien ainsi que divers travaux. Steven, plombier-chauffagiste de métier a pu mettre à profit ses compétences auprès de ses hôtes. Après 8h de travail quotidien (avec des jours off), le couple appréciait passer des moments avec la famille ou allait se balader. Ce qui leur plaît dans ces diverses expériences, c’est d’abord le fait de s’ouvrir à une nouvelle culture en ayant une nouvelle manière de penser mais aussi parler anglais.

Le woofing est l’un des nombreux moyens de travailler en Australie. Pour plus d’informations sur le travail en Australie en WHV, consultez notre article :

Travailler en Australie

Tout savoir sur les préparatifs pour travailler en Australie ! Démarches administratives, visas, jobs qui recrutent, salaires etc.

Questions fréquentes

Combien de temps à l’avance puis-je contacter un hôte ?

Si vous contactez vos hôtes trop tôt, il se peut qu’ils n’aient pas de réponse à vous donner quant à leur disponibilité. D’autre part, certains Wwoofers peuvent décider de rester plus longtemps au dernier moment, ou au contraire, des départs peuvent avoir lieux à la dernière minute. Dans d’autres cas, il existe une date butoir pour laquelle il est possible de savoir bien longtemps en amont la date de fin de contrat.

Combien de temps puis-je rester chez un hôte ?

Il n’y a pas de limite de durée. Cela-dit, les hôtes invitent les Wwoofers pour des séjours de courte ou moyenne durée (quelques semaines à mois) au départ.

Existe-t-il une limite de temps (heure/jour) de travail ?

Oui, vous ne pourrez pas travailler plus de 6h/jour (le minimum est de 4h) et pas plus de 5 jours/semaine. Vous pouvez travailler maximum 38h/semaine. Le nombre d’heures varie d’un hôte à l’autre et est relatif à la qualité de l’hébergement et des repas fournis.

Quelles sont les tâches que je peux faire en Wwoofing en Australie ?

Vous serez principalement amenés à cultiver et produire des produits biologiques (plantation et récolte). Ces différentes méthodes permettent un entretien durable des terres. Parmi elles, on retrouve la permaculture, l’agriculture régénératrice, certaines techniques d’aquaculture ainsi que la biodynamique et des méthodes biologiques. D’autre part, l’entretien du jardin (désherbage, nettoyage, réparation, élagage, etc.) s’ajoute aux missions principales. Vous pourrez aussi être amenés à vous occuper des animaux : les nourrir, les traire, en prendre soin, les balader, etc.

À contrario, quelles sont les tâches que je ne peux pas faire ?

Il y a plusieurs missions pour lesquelles vous ne pouvez pas travailler en tant que Wwoofer. Il s’agit du baby-sitting, du travail d’accueil et du job de serveur(se).

Est-ce que le Wwoofing peut me permettre de renouveler mon WHV ?

La réponse est oui ! Mais il existe des critères précis à prendre en compte. Pour pouvoir renouveler votre visa, il vous faudra travailler dans des zones de catastrophe naturelle. Pour être plus précis, il s’agit de zones sinistrées par les feux de brousse ou par les inondations. Pensez à bien vérifier si la zone où vous souhaitez travailler fait partie des zones déclarées et est donc éligible pour un second ou un troisième WHV.

Y’a t-il un échange monétaire entre l’hôte et le Wwoofer ?

Bien évidemment, non ! Le Wwoofer ne peut établir une facture pour les travaux qu’il accomplit et l’hôte ne doit pas verser d’argent en contre-partie du travail quotidien. Tout repose sur un échange de procédés et sur l’entraide. Vous travaillez afin d’être hébergés et nourris gratuitement en retour.

Comment faire si l’échange ne se passe pas bien ?

Sachez que vous ou votre hôte avez le droit de mettre fin à l’accord si les choses venaient à mal se passer. Le tout est d’être honnête et de le faire savoir à la personne chez qui vous êtes hébergé. En effet, du fait des différentes cultures, des attentes de chacun ou encore d’une mauvaise communication, il se peut que l’échange ne fonctionne tout simplement pas. Le mieux est de vous séparer en bons termes. Wwoof Australia possède une procédure de plainte qui est prise très au sérieux par les équipes de l’organisme.

Y’a t-il une limite de jours de Wwoofing à respecter ou puis-je faire autant d’expériences que je le souhaite ?

La bonne nouvelle est que vous pouvez enchaîner et varier les expériences en tant que Wwoofer. N’hésitez pas si vous cela vous intéresse, à changer de domaine pour découvrir et apprendre de nombreuses choses. Pourquoi ne pas en profiter également pour découvrir l’Australie et changer régulièrement d’état.

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