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La culture aborigène en Australie

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La culture aborigène en Australie

Premiers habitants d’Australie, les Aborigènes sont installés depuis plus de 40 000 ans sur cette immense terre. Cette culture fascinante a été créé et développé de toute pièce par le peuple qui possède aussi leurs propres croyances. C’est l’une des culture les plus anciennes sur terre et elle est encore bien présente à l’heure actuelle. Isolés du reste du monde pendant plusieurs milliers d’années, ils continuent de former un groupe à part entière, même si les Aborigènes sont aujourd’hui bien intégrés à la société. Ces habitants sont marqués par une histoire coloniale très lourde de sens. Les principales communautés aborigènes résident dans le Centre Rouge et dans le Nord de l’Australie. Certaines s’ouvrent même au tourisme, mais le public et la fréquentation sont choisies et limités.

L’origine des Aborigènes

La naissance d’une communauté

Plusieurs théories s’affrontent quant à l’arrivée des premiers Aborigènes sur le continent australien. La plus répandue avance qu’ils sont venus d’Asie du Sud-Est il y a entre 40 000 et 50 000 ans. Ce continent portait alors le nom de « Sahul » durant l’ère glaciaire. Vivant de la cueillette, de la chasse et de la pêche, ils se sont déplacés durant plusieurs millénaires dans toute l’Australie au rythme de l’épuisement des ressources. Le peuple s’est peu à peu divisé pour finalement former 250 tribus indépendantes, chacune avec sa propre langue, ses propres lois et ses frontières tribales. 

Au fur et à mesure des décennies, grâce à des techniques d’exploitation, de stockage alimentaire et d’élevage de plus en plus élaborées, ils ont créé de véritables villages dans lesquels ils vivaient en communauté de manière sédentaire. Leurs maisons sont construites en pierres, en boue ou encore en terre de fourmilière, le tout chapeauté par des branches et des feuilles assemblées pour former un toit. 

La colonisation d’un territoire et de ses habitants

C’est à partir du XVIIe siècle que les Aborigènes ont quittés leur vie en autarcie et ont été confrontés pour la première fois à des êtres humains venus d’ailleurs. En effet, c’est à cette période que les premiers Européens sont arrivés en Australie. En 1770, James Cook, un explorateur britannique, invoque la loi de « terra nullius ». Estimant que les Aborigènes n’étaient pas (ou presque pas) armés et moins civilisés, les terres australiennes étaient donc sans propriétaire. Ce dernier prit ainsi possession des deux tiers de l’île au nom de la Grande-Bretagne. Pour rappel, la population Aborigène est à ce moment-là estimée entre 400 000 et 800 000 personnes.

L’invasion de cet immense territoire ne s’est pas faite sans conséquences. Le nombre d’Aborigène a brutalement chuté, et ce, pour plusieurs raisons. Des conflits violents entre les colons et les peuples colonisés ont éclaté, décimant une partie non-négligeable de la population locale. En outre, l’arrivée de maladies comme la variole a eu raison de plusieurs centaines de milliers d’Aborigènes, peu préparés à ce type d’infection. Les Britanniques ont apporté avec eux leurs moutons et chevaux, qui eurent un effet dévastateur sur l’environnement fragile dont les Aborigènes dépendaient. Les sols autrefois fertiles se sont vu stérilisés par le piétinement des sabots et le pâturage excessif. 

En à peine une génération, les Britanniques ont détruit une communauté toute entière en saccageant ce qu’ils avaient construit depuis des millénaires : leurs terres, leurs habitats et leurs sites sacrés. Tous les aspects de la culture aborigène ont également été contrôlés et effacés de force au profit d’une « White Australia ». Cette politique d’assimilation et d’uniformisation a été menée jusque dans les années 1970. Un an plus tard, le drapeau aborigène fut créé par Harold Thomas, artiste aborigène issu du peuple Luritja. Harold est né à Alice Springs de deux parents aborigènes. Le drapeau est divisé en deux bandes horizontales, celle du haut est noire tandis que celle du bas est rouge. Enfin, au centre figure un disque jaune, ce drapeau représente le peuple aborigène et son lien spirituel à la terre.

Les aborigènes dans l’époque contemporaine

La reconnaissance des faits par l’État australien

La signature de l’Aboriginal Land Rights Acts en 1976 est l’un des premiers pas de l’État Australien vers une reconnaissance de l’oppression qu’il a fait subir au peuple Aborigène. Cette loi a pour but de rendre certaines de leurs terres (situées dans le Nord du pays) aux Aborigènes. Elle permettra à quelques tribus de retourner y vivre en communauté tandis que les autres resteront dans les grandes villes ou en périphérie. Certains chercheront à s’intégrer au sein de la société actuelle, notamment en travaillant comme ouvriers agricoles dans des exploitations fermières installées sur leurs propres terres. D’autres préféreront rester avec les leurs et ne pas « se mélanger » à la société.

Ce n’est que plus tard, en 1992, que la plus haute juridiction australienne annula le principe de « Terra Nullius »,. Elle a admis que les Aborigènes possèdent des droits et des intérêts sur leurs terres qui découlent de leurs lois traditionnelles. 

La dernière étape vers le chemin de la repentance a été le discours très attendu qu’a prononcé le Premier Ministre australien le 13 février 2008. Celui-ci a tenu à « supprimer une grande tache de l’âme de la Nation ». À noter que les Aborigènes ne sont considérés comme des citoyens australiens que depuis 1967. Une grande victoire pour le peuple !

Des générations volées qui ne veulent pas se faire oublier

Cette politique a créé les « Stolen Generations » : des générations opprimées et coupées de leurs racines par la force du gouvernement australien. Dans les années 70, des milliers d’enfants aborigènes et indigènes sont arrachés à leurs familles pour être placés dans des orphelinats et des internats ou pour réaliser des missions chrétiennes. Ce passage représente l’un des moments les plus sombres de l’histoire du peuple aborigène. Même si ces actes sont reconnus officiellement, ils suscitent encore aujourd’hui de nombreux débats et sont sujets de controverses.

Cela n’a fait que renforcer le sentiment d’exclusion des Aborigènes. En ce sens, « l’Australia Day » – équivalent du 14 juillet pour la France -, fait polémique depuis plusieurs dizaines d’années. Ce jour célèbre l’histoire, la diversité et l’unité nationale australienne. Cette fête est aussi appelé « Invasion Day » ou « Survival Day » par certains et arbore un côté arriéré et stérile… En effet, tous les 26 janvier, les Australiens commémorent l’arrivée de la première flotte européenne (First Fleet) à Sydney et la proclamation de la souveraineté britannique. Mais pour les Aborigènes, le 26 janvier ne sonne pas comme un jour d’unité et de fête nationale, mais plutôt comme l’anniversaire du jour de l’invasion de leur peuple. Cette fête est de plus en plus contestée et donne lieu à des défilés et des manifestations de grande ampleur. L’Australia Day serait considéré comme une insulte pour la mémoire des Aborigènes et des guerre de frontières antérieures, c’est pourquoi la contestation est grandissante.

Ils manifestent ainsi chaque année pour obtenir la modification de la date de l’Australia Day. Ils souhaitent la reconnaissance du génocide, de la ségrégation raciale et des crimes coloniaux et protestent également contre les inégalités socio-économiques qu’ils subissent. D’après un recensement de 2023, la population aborigène et les Insulaire du Détroit de Torres s’élèveraient à 984 000 personnes soit environ 3,8% de la population australienne.

Le « Dreamtime » : la religion aborigène

Il est vrai que selon les régions et leur environnement, les sociétés aborigènes peuvent être différentes. Mais, il y a quelque chose qui ne change pas, il s’agit du concept de « Dreamtime » ou « Temps du rêve », qui est l’un des fondements de la culture aborigène. Ce concept spirituel, voire religieux, explique l’origine de leur monde. Selon lui, des créatures mythologiques comme le serpent arc-en-ciel sont sorties de la terre se sont transformées en plaines, en fleuves et en chaînes de montagne. Ces êtres auraient ainsi façonné le monde pour le rendre tel qu’il est aujourd’hui. Leur esprit est lui, resté dans le sol, ce qui rend la terre d’Australie sacrée. Ce concept de Dreamtime est finalement défini comme un espace intemporel passé, actuel et futur. Ces forces (entités) auraient créés le monde et seraient ainsi les ancêtres de ce peuple.

Dans le Dreamtime, les humains, les animaux, les plantes et même les rochers coexistent en harmonie. En chérissant tout ce qui les entoure, les Aborigènes tentent de se rapprocher de ce temps de rêve idéal. C’est l’une des raisons, en plus du fait qu’ils en aient besoin pour se nourrir, qui explique le respect qu’il porte à la nature et le lien fort qu’ils entretiennent avec celle-ci.

Ainsi, de génération en génération, ce mythe de la création de la Terre Aborigène et de ses créatures se perpétue. Et ce, uniquement à travers la parole. Aucun livre sacré similaire à la Bible, au Coran ou à la Torah n’a jamais été retrouvé à ce jour.

L’art, omniprésent dans la culture aborigène

La peinture

Qu’elle soit rupestre, sur sable, sur bois, sur tissu ou même corporelle, la peinture a une place très importante dans la culture aborigène. À travers l’art, les Aborigènes représentent ainsi ce fameux concept du Dreamtime qui leur tient tant à coeur.

Les œuvres aborigènes sont loin d’être uniquement des peintures colorées et abstraites. Ces peintures sont en réalité des extensions des rituels pratiqués durant les cérémonies locales. Différentes en fonction de chaque tribu, certaines sont les représentations de cartes avec un morceau de territoire créé au Temps du rêve. Il est tout à fait possible d’en déchiffrer la signification. Par exemple, un rond bleu représente un lac, un « U » signifie l’Homme et les pointillés, un chemin.

La peinture aborigène est à l’origine d’un mouvement artistique acrylique : Papunya Tula, autrement appelé le « Dot Painting ». c’est une technique de peinture méticuleuse où il s’agit de peindre point par point, une méthode très symbolique pour le peuple. En effet, chaque point, courbe et motif raconte des récits, des rites de passage, des réflexions sur la nature mais aussi des voyages ancestraux : une multitude de significations donc. C’est ainsi que l’art aborigène contemporain s’est popularisé à partir des années 1970. Durant cette période où le mouvement est apparu, les artistes se sont confrontés et les représentations et la compréhension des formes d’art étaient en évolution constante.

Le chant et la danse

La musique, de par les chants et les danses, est également un moyen d’expression et de transmission de générations en générations. Le peuple aborigène transmet à travers cet art toutes les histoires issues du mythique Dreamtime ainsi que sa spiritualité. Pour effectuer ces célébrations, ils s’ornent le corps de peinture multicolores en plus de porter des costumes traditionnels. La musique a aussi permis de transmettre les bases de la loi permettant aux Aborigènes de vivre en totale harmonie avec la nature. Lors de cérémonies, la musique favorise le lien des peuples avec leurs ancêtres. Les danses traditionnelles sont alors là pour raconter d’anciens contes mêlant représentations animales (chant des oiseaux, imitation du kangourou) et pratiques traditionnelles (chasse à la lance).

La musique aborigène a désormais bel et bien sa place dans l’univers musical australien ! C’est ainsi que toute une génération s’exprime avec modernité et touche le grand public. Cela, bien au-delà des frontières, des couleurs de peau et des différentes cultures. Tout comme la peinture, la spiritualité qui émane de la culture apporte un style bien particulier avec sa propre sensibilité. 

Parmi les artistes les plus connus, nous retrouvons Geoffrey Gurrumul Yunupingu (décédé en 2017), East Journey, Warumpi Band ou encore Yothu Yindi. Les artistes australiens « blancs » aiment collaborer avec les artistes indigènes pour la touche spéciale qui se dégage de leur composition. Ces dernières années, la musique contemporaine aborigène s’est distinguée sur la scène mondiale musicale. La musique aborigène est chantée dans un panel de dialectes, eux-même issus des différents clans de la région du NT.

Cet art possède plusieurs genres musicaux qui vont du hip-hop au reggae (pour lesquels ont lieu des représentations) en passant par la musique country et le rock, impressionnant ! Les paroles de ces chansons évoquent bien souvent la nature (la terre et ses paysages) mais sont par ailleurs, un support d’expression sociale et politique pour le peuple aborigène.

Ces rituels sont accompagnés d’instruments de musique très anciens comme le didgeridoo, inventé à l’âge de pierre. Considéré comme le plus vieil instrument à vent, il s’est popularisé avec le temps. Il est devenu l’un des symboles de la culture aborigène, au même titre que le boomerang. Cet instrument impressionnant est souvent combiné aux « clapping sticks » et à leur battement tribal. Ce sont deux bâtons de bois que l’on tape entre eux et qui servent à maintenir le rythme des chants.

Si vous souhaitez découvrir la musique aborigène, sachez que chaque année se tient le Barunga Festival. Ici résonnent musique traditionnelle et contemporaine et les artistes de renommée nationale se produisent aux côtés d’artistes modernes et récents. Cette année le festival se tiendra du 06 au 09 juin 2025 et le pass 3 jours est au tarif de 134$ pour un adulte. Ce n’est pas seulement un festival musical mais aussi culturel, sportif et artistique.

Chaque année a également lieu le National Indigenous Music Awards (NIMA).

La littérature

La littérature aborigène est très récente comparée à l’ancienneté de cette civilisation. Et pour cause, avant l’arrivée des premiers colons européens en Australie, il n’y avait pas de système d’écriture défini. Le premier document aborigène officiel date de 1963, il s’agit d’un texte appelé « pétition de Yirrkala ». Cette pétition, symbole du mouvement de revendication aborigène, fut adressée à la Chambre des Députés dans le but d’annuler le principe de Terra Nullius et de faire valoir leurs droits aux Aborigènes.

Plus tard, en 1987, un Aborigène du nom de Sally Morgan écrit « My place ». Une autobiographie qui retrace sa quête pour connaître la véritable histoire de sa famille. En devenant très populaire, le livre a permis à de nombreux d’australiens de prendre connaissance (et conscience) du lourd passé colonial de leur pays, qu’ils ne connaissaient pas.

Les lieux à la symbolique forte à visiter en Australie

En Australie, au-delà des musées, certains lieux naturels sont sacrés pour les Aborigènes. La plupart se trouvent dans l’État du Northern Territory. Ils sont encore aujourd’hui immaculés par l’histoire et la culture de ce peuple ancestral. 

Uluru (Ayers Rock)

Dans le centre rouge de l’Australie, au milieu du bush australien, se dresse Uluru (ou Ayers Rock), l’un des sites les plus emblématiques du pays. Cet énorme mastodonte regorge d’histoires pour les Aborigènes et plus précisément pour le peuple Anangu qui veille sur le site. Il s’agit pour eux de l’esprit d’une créature du Dreamtime : Alinga, un homme-lézard. D’après la légende, il aurait souhaité récupérer son boomerang planté dans le rocher et les fissures représentent ses différents essais. Aujourd’hui à Uluru vivent de nombreux lézards qui seraient alors des descendants spirituels de cet être d’autrefois.

Ayers Rock étant sacré, il est strictement interdit de le gravir, et cela, par respect pour le peuple Aborigène. Cette interdiction existe depuis seulement quelques années (2019). En plus de porter atteinte au peuple, cela provoque des dommages environnementaux et s’avère être risqué pour toute personne qui décide de tenter cette vertigineuse ascension. En effet, une trentaine de personnes sont mortes depuis l’ouverture de l’ascension. Malgré cela, il existe plusieurs jolies randonnées accessibles à tous les niveaux tout autour du rocher. En empruntant ces chemins, vous aurez l’opportunité d’explorer des peintures rupestres, d’anciens habitats aborigènes et d’approcher au plus près de cet imposant inselberg de grès. Sur la route, ne manquez pas de prendre connaissance des multiples panneaux explicatifs.

centre rouge australie

Kakadu National Park

Inscrit lui aussi au patrimoine de l’UNESCO, le parc national de Kakadu est situé à environ 3h de route à l’Est de Darwin. Ce site vous permet aussi de plonger au cœur de l’art rupestre des Aborigènes bien présent ici. Plus de 5000 sites ont été recensés dans le parc, mais seulement 2 sont ouverts au public : Nourlangie (Burrungkuy) et Ubirr Rock.

Les expositions et les histoires du centre culturel de Warradjan vous permettront d’approfondir vos connaissances sur la culture aborigène. Techniques de chasse locales, histoire du parc et colonisation, oeuvres d’artistes locaux, c’est varié et super intéressant ! Dans ce parc national, la patrimoine aborigène prend vie sur la pierre à travers les couleurs éclatantes et les motifs divers. On croirait admirer une toile XXL en pleine nature.

Le centre d’information touristique de Bowali peut également vous apporter des informations quand aux lieux à découvrir dans le parc et vous permettra d’échanger directement avec les rangers.

Arnhem Land

Non loin du parc national de Kakadu, Arnhem Land est un territoire sauvage, quasiment inhabité par l’Homme. L’accès y est très réglementé, à tel point qu’il vous faudra obtenir une autorisation du Conseil Aborigène (Land Council) pour y pénétrer. Sur place, il vous est possible d’admirer de nombreuses et magnifiques peintures façonnées sur différents supports. Vous pouvez également en apprendre plus sur l’artisanat aborigène au Injalak Arts & Crafts Centre, n’hésitez pas à prendre un guide local pour la visite. Vous y verrez en autre des peintures sur écorce et comment confectionner des paniers traditionnels en tressage.

Cape York

Le Cape York est l’une des dernières régions préservées à l’état sauvage du monde. La rive Ouest de cette péninsule fut l’endroit où les premiers débarquements européens ont été enregistrés. Cela en fait donc un lieu particulier pour les Aborigènes. Ici aussi, admirez de splendides peintures vieilles de plus de 40 000 ans.

En outre, un festival de musique aborigène a lieu tous les deux ans dans la ville de Laura, tout près de Cape York. Il s’agit du Laura Quinkan Dance Festival qui est le festival culturel le plus vieux d’Australie puisqu’il a été créé dans les années 80. Il a lieu sur un site sacré et respecté où se tiennent spectacles de musique, de danse, de chant et représentations culturelles. On y retrouve également un concours de Didgeridoo et des ateliers de fabrication et tissage.

Corong 

Dans le prolongement de la Great Ocean Road entre Melbourne et Adélaïde, la localité de Corong possède une riche réserve naturelle. De nombreux sites funéraires aborigènes sont également présents. Des excursions et des visites guidées sont proposées. Vous pourrez apprendre à vous servir d’un boomerang, goûter des plats traditionnels et découvrir les danses rituelles des Aborigènes.

Les Kimberley

Ce désert représente la région la moins peuplée du pays mais il faut savoir que la plupart de ses habitants sont des Aborigènes. Deux communautés cohabitent : les Djarindjin et les Ardyaloon. Dans cette région, la nature est restée quasiment intacte et c’est ce qui fait la beauté des paysages, cela grâce au tourisme limité et à la présence humaine qui est exceptionnelle. Ne manquez pas Cape Leveque et la péninsule de Dampier à 200km au Nord de Broome. Entre eau turquoise et falaises rougeâtres, partez à la découvertes des traditions locales. La région abrite des peintures rupestres parmi les plus incroyables et les plus anciennes d’Australie.

⚠️ Attention certains lieux de la région des Kimberley ne sont accessibles qu’en 4×4.

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