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Travailler en Nouvelle-Zélande

NOS BONS PLANS
Travailler en Nouvelle-Zélande

Trouver un emploi dans un autre pays avec une langue étrangère nécessite un minimum de préparation et d’organisation ! Mais vous verrez, de manière générale, il est assez facile de trouver un petit boulot avec un Working Holiday Visa (WHV) ou un Student Visa en poche. Pour les emplois qualifiés, il vous faudra faire preuve de davantage de détermination mais rien d’insurmontable ! Des démarches administratives, à la création de votre CV, en passant par la recherche d’emploi et des conditions de travail… on vous explique tout dans cet article.

Trouver un job en Nouvelle-Zélande en 2024

Conseils et astuces

Voyager en Nouvelle-Zélande aujourd’hui offre de nombreuses opportunités en terme d’emploi et les conditions y sont encore plus favorables qu’avant la pandémie de Covid-19. De plus, le faible taux de chômage dans le pays est également un critère attrayant.

Le premier conseil qui vous permettra à coup sûr de trouver un job est le suivant : ajustez vos recherches aux saisons et au climat. En été, privilégiez les zones touristiques comme Mount Maunganui, Kaikoura ou Bay of Islands. En hiver, focalisez plutôt vos recherches dans les stations de ski comme Wanaka, Queenstown ou encore Mount Cook.

Les opportunités de travail sont nombreuses et variées mais il peut parfois être plus compliqué de trouver un emploi qualifié correspondant à son profil. C’est la raison principale pour laquelle durant leur PVT, de nombreux backpackers font le choix de travailler dans des domaines où les emplois sont moins qualifiés. Voici une sélection (non exhaustive) des différents domaines dans lesquels vous pourriez facilement trouver un job en Nouvelle-Zélande.

Les différents domaines où trouver un emploi en Nouvelle-Zélande

Découvrez à présent, les domaines les plus susceptibles de recruter des backpackers en NZ.
Sachez d’ailleurs que si vous avez déjà une expérience dans l’un de ces milieux en France, ce sera bel et bien un avantage pour vous face à la concurrence, et d’autant plus si vous parlez anglais.

• L’hôtellerie et la restauration

Les milieux de l’hôtellerie et de la restauration emploient de nombreux backpackers. Les postes proposés sont larges et variés. Ils peuvent aller de réceptionniste à serveur, en passant par commis de cuisine ou plongeur, et même bartender, barman ou encore barista. Ces emplois sont généralement bien rémunérés (environ 25$/h + pourboires). À noter que le taux horaire augmente le soir, les week-ends et les jours fériés.

Pour travailler dans ces divers métiers où vous serez amenés à être au plus près des clients (dans la majorité des cas), vous devrez disposer d’un bon niveau d’anglais. Si ce n’est pas le cas, commencez plutôt par un job où le niveau de langue sera moins important. Privilégiez alors l’entretien (housekeeping) ou la plonge.

Pour une première expérience en Nouvelle Zélande, travailler en restauration peut vous permettre d’améliorer rapidement votre anglais, de faire beaucoup d’heures et donc de pouvoir économiser pas mal d’argent rapidement. 

• La vente

La vente est aussi un domaine qui recrute plutôt bien ! Il est évident que ton niveau de langue devra être correct et que ton anglais devra être fluide et compréhensible. En vente aussi, vous serez en contact direct avec la clientèle, et ce tout le temps (à la caisse, conseiller dans les rayons, aux cabines…) ! Ce qui est intéressant ici serait de choisir un domaine qui vous intéresse (le prêt-à-porter spécial surf, vêtements et accessoires de randonnée, vêtements de sport en général…) voire vous passionne. Ça sera moins barbant pour vous de travailler des heures durant auprès des clients.

Les boulangeries françaises aiment bien également recruter des français. Cela permet de donner une véritable image française aux néo-zélandais (merci l’accent français !).

• Les fermes (« fruit picking »)

Malgré le fait qu’il y ait des saisons bien déterminées pour le picking, il est tout à fait possible de travailler dans les champs tout au long de l’année ! C’est un secteur qui recrute beaucoup en NZ, peu importe la saison, il suffit simplement de se trouver au bon endroit au bon moment ! Pour cela, rien de tel que de se renseigner en amont. Le travail en ferme n’est pas à prendre à la légère. C’est un job épuisant et pas toujours facile. On travaille sous la chaleur, de longues heures durant, on porte de lourdes charges, et l’on peut même rencontrer des insectes… Arachnophobes et entomophobes (peur des insectes) n’ont qu’à bien se tenir ! Dans ce type de job, le paiement se fait soit à l’heure, soit au kilo ou encore au rendement.

Kiwi, avocats, raisins, pommes, pêches, poires, peu importe ! Vous trouverez sans grande difficulté une exploitation à la recherche de main-d’oeuvre. Pour en savoir plus sur les régions à privilégiez en fonction de la saison rendez vous sur PickNZ.

Backpacker en haut d'une montagne en Nouvelle Zélande qui écarte les bras devant le paysage de carte postale

• Les usines

Emballage, stockage, préparation de commandes… Là aussi les options sont diverses et ce secteur embauche pas mal de backpackers. On parle souvent de packing. D’ailleurs, lorsque vous postulerez dans les fermes, vous pouvez aussi être embauchés pour un job de ce type, et même faire du picking ET du packing. C’est un travail très répétitif (comme le ramassage d’ailleurs), où l’on doit rester debout toute la journée et parfois porter des charge. Mais rien d’insurmontable. Par ailleurs, il n’est pas nécessaire d’avoir de qualifications spécifiques.

• La construction et le bâtiment

La construction et le bâtiment sont encore une fois, des secteurs à la recherche de main-d’oeuvre. Dans ces domaines, le travail peut s’avérer difficile, répétitif et demander de l’endurance. Tout dépend du type de poste occupé. Cela-dit, votre niveau d’anglais lui, n’a pas besoin d’être très « endurant » ! La motivation suffit ! Il est possible de travailler de nombreuses et d’économiser beaucoup d’argent. Notamment si vous posséder une qualification dans un métier précis tel que charpentier ou encore maçon ou électricien. Les salaires deviennent alors plus intéressants.
La région de Christchurch a des besoins constants dans le secteur du bâtiment.

• Avec les animaux

Vous l’ignoriez peut être mais on compte près de 40 millions de moutons en Nouvelle-Zélande ! Pour encadrer et prendre soin de ces boules de poils, les bergers recherchent souvent un petit coup de pouce. Les backpackers ou amateurs de Wwoofing sont les bienvenus.

Pour les amoureux de pêche, la Nouvelle-Zélande est un eldorado ! De nombreux pêcheurs emploient de jeunes en PVT pour leur donner un coup de main, alors pourquoi ne pas tenter votre chance ? 

Embarquer sur un bateau de pêche ou encore tondre des moutons peuvent s’avérer être des expériences insolites mais enrichissantes. Alors laissez-vous tenter par la nouveauté !

• Fille au pair (nanny)

En échange de l’hébergement, de la nourriture et d’un petit salaire (en général 300 à 400 dollars/semaine), votre rôle sera de vous occuper de l’enfant/des enfants d’une famille. Vous vivrez chez eux 24h/24 (ou presque), partagerez leurs sorties, leurs repas et serez même amenée à partir en vacances avec eux. En règle générale, voici vos principales missions : préparer les enfants et les conduire à l’école/la crèche, préparer les repas/goûter, faire des machines et plier le linge, faire le ménage, récupérer les enfants, les doucher, faire des activités, leurs devoirs… Bref, une chose est sûre : vous de devriez pas vous ennuyer !
Cette expérience est également un très bon moyen d’améliorer votre anglais rapidement et de ne pas vous ruiner en logement et nourriture. Certaines familles apprécient particulièrement les nannies de nationalité française car elles souhaitent l’enseigner à leur(s) enfant(s) dès le plus jeune âge. Votre langue maternelle pourrait donc s’avérer être un véritable atout lors de votre recrutement !

Les secteurs en manque de main-d’oeuvre (2024)

Depuis la crise sanitaire et la fermeture des frontières il y a quelques années, la Nouvelle-Zélande est sans cesse en manque de main-d’œuvre qualifiée. Si vous disposez de diplômes français reconnus en Nouvelle-Zélande, il vous sera peut être possible d’exercer dans votre domaine. Voici quelques exemples de domaines et d’emplois pour lesquels la NZ manque de personnels :

  • Informatique (développeur de logiciel/web, gestionnaire de projet informatique, technicien PC…)
  • Ingénierie (chimiste, civil, informatique, électricien, environnement…)
  • Comptabilité
  • Commerce (spécialise de la communication et de l’approvisionnement, analyste commerciaux, gestionnaire de développement des affaires…)
  • Direction (assistant exécutif)
  • Santé (assistant de soin de santé, infirmier praticien et soignants, radiologue, médecin généraliste et spécialiste, vétérinaire…) et social (psychologue et psychiatre)
  • Gouvernement (policiers ++)
  • Mécanique.

Quelles conditions pour travailler en Nouvelle Zélande ?

Obtenir un visa de travail

Avant toute chose, vous aurez besoin d’un visa de travail pour travailler en Nouvelle-Zélande. En effet, un simple visa de tourisme ne vous permet pas de travailler légalement. Voici une sélection des principaux visas de travail temporaire :

Types de visa
Tarif
Validité
Âge
Que permet ce visa ?
Working Holiday Visa (WHV)420$ NZD1 an – 23 mois pour les canadiens et 36 mois pour les britanniques18 à 30 ans (35 ans pour les canadiens)Permet de travailler en Nouvelle-Zélande pendant une durée d’1 an, mais également d’étudier ou de vous entraîner durant 6 mois. Vous pourrez prétendre à une extension de 3 mois de votre visa si vous justifiez avoir travaillé au moins 3 mois  dans la viticulture ou l’horticulture.
Student Visa375$ NZDJusqu’à 4 ans Permet aux étudiants de pouvoir étudier à temps plein au sein d’écoles ou d’étudier l’anglais. Il permet également de travailler à temps partiel (max 20h/semaine) en dehors des cours ou à temps plein pendant les vacances (en fonction des conditions).
Post Study Work Visa 700$ NZDJusqu’à 3 ansPermet de travailler en NZ en fonction de votre niveau d’étude et de la durée pendant laquelle vous avez étudié. Vous pouvez travailler pour n’importe quel employeur si vous posséder un diplôme de niveau 7 ou +, ou alors, travailler dans un emploi lié à ce que vous avez étudié si vous avez une qualification en-dessous du niveau 7. Il faut que vos études soient terminées depuis peu.

Par ailleurs, il existe un autre visa qui n’est pas temporaire lui, mais qui permet également de travailler en NZ. Si tel est votre souhait de vous expatrier alors il pourrait vous intéresser.
Il s’agit du Skilled Migrant Category Resident Visa. Pour l’obtenir vous devez être âgé de 55 ans et moins. Vous l’aurez bien compris, ce visa est valable à vie. Il est possible d’en faire la demande si vous travailler actuellement en Nouvelle-Zélande ou si un employeur accrédité vous propose une offre d’emploi. Le but est simple : vous devez obtenir 6 points pour l’effectuer. Ces points s’obtiennent grâce à vos qualifications (baccalauréat par exemple), votre salaire ou alors votre inscription professionnelle (3 à 6 points) + chaque année de travail qualifié en Nouvelle-Zélande (1 point/année).

Obtenir un numéro de téléphone néo-zélandais 

C’est sûrement l’étape la plus simple. Rendez-vous chez l’un des opérateurs téléphoniques (Vodafone, Spark, 2Degrees, Skinny) et choisissez le forfait mobile qui vous convient le mieux. Il existe 2 possibilités en termes de forfaits :

  • Prepay : il s’agit d’un contrat prépayé que vous pouvez annuler quand vous le souhaitez. Il comprend généralement une durée bien précise d’appel, de SMS, et de data.
  • Pay as you go : avec cette option, au lieu de payer un certain montant tous les mois, vous paierez chaque minute d’appel, chaque sms ou chaque MB d’internet. Cette option peut être intéressante si vous n’avez pas forcément besoin de data ou alors que vous utilisez peu votre téléphone. Elle vous reviendra moins cher qu’un prepay !

Une fois votre ligne ouverte, n’oubliez pas de noter votre numéro de téléphone. Cela vous servira lorsque vous voudrez effectuer des démarches et notamment pour être contacté par vos futurs employeurs.

Ouvrir un compte en banque néo-zélandais

Les 5 banques principales de Nouvelle-Zélande sont les suivantes : ASB, ANZ, BNZ, KiwiBank et Westpac. Elles disposent toutes de distributeurs aux quatre coins du pays. La majorité d’entre elles propose un compte en banque gratuit pour les opérations de tous les jours (état des comptes, virements). Ces banques possèdent une application mobile qui peut être utile pour gérer son forfait et ses options.

Il vous est possible de pré-ouvrir un compte bancaire depuis la France, il vous faudra cependant prendre rendez-vous avec un conseiller une fois sur place pour finaliser l’ouverture de compte.

Si vous préférez faire les démarches directement sur place, c’est aussi possible. Préférez alors les agences situées dans les quartiers plus tranquilles pour éviter les longs délais d’attente dans banques plus grandes et plus prisées.

Il est nécessaire, en plus de votre passeport et votre visa, de présenter un justificatif de domicile néo-zélandais. Si vous venez d’arriver, vous pouvez en demander un à votre auberge de jeunesse. Mais attention, certaines refusent d’en fournir !

Souscrire une assurance santé

Que vous soyez en Student Visa, expatrié ou en PVT, il est absolument nécessaire de souscrire à une bonne assurance santé. En Nouvelle-Zélande, les frais de santé sont extrêmement élevés, donc le moindre passage à l’hôpital peut vous coûter très cher. Comptez plus de 1000$ NZD/journée passée à l’hôpital et 200$ NZD pour une simple radio.

Obtenir un IRD (Inland Revenu Department) Number

Après avoir ouvert votre compte en banque (c’est strictement nécessaire), vous pouvez maintenant demander un IRD Number (Inland Revenu Department). En effet, sans compte en banque en Nouvelle-Zélande, vous ne pourrez pas l’obtenir. Les démarches pour obtenir ce numéro sont totalement gratuites.

Ce numéro vous permettra de payer vos impôts en Nouvelle-Zélande. Ces derniers sont directement prélevés à la source. Ne pas en faire la demande, c’est risquer d’être taxé à 45% (le plus gros échelon d’imposition). En général, vous serez prélevé à 10,5% si vous gagnez moins de 14 000$ par an.

Comment obtenir son IRD ?

Il est possible de faire sa demande en ligne sur le site officiel.

Vous aurez besoin de :

  • Votre numéro de passeport,
  • votre numéro de demande d’immigration en NZ (différent de votre numéro de visa). Ce numéro vous a été transmis par e-mail lorsque votre demande de PVT a été approuvée.
  • Le numéro fiscal de votre pays d’origine. Pour la France, ce numéro se trouve sur votre dernier avis d’imposition (haut de page).
  • Une preuve d’ouverture d’un compte bancaire fonctionnel en NZ (relevé de compte, attestation de votre banque).

La démarche en ligne est très simple et ne demande qu’une quinzaine de minutes. Une fois la demande de votre IRD acceptée, vous recevrez votre IRD sous quelques jours, soit par voie postale, soit par SMS (vous pouvez choisir l’option qui vous convient le mieux lors de la démarche en ligne).

Ce numéro est à garder précieusement, puisqu’il vous sera demandé par vos futurs employeurs. Il est cependant possible de travailler quelques temps sans cet IRD, du moment que vous en avez fait la demande.

Rédiger un CV néo-zélandais

Contrairement à un CV français, qui doit tenir sur une seule page, en Nouvelle-Zélande, un CV long et détaillé est très apprécié. N’hésitez donc pas à expliquer, pour chaque expérience professionnelle, ce qu’elle vous a apporté, les compétences que vous avez développé. Assurez-vous que votre CV et votre lettre de motivation soient à jour, rédigés clairement et adaptés au poste pour lequel vous postulez. Mettez en avant vos compétences personnelles et professionnelles ainsi que vos expériences antérieures.

Pour vous faire une idée, voici l’ordre dans lequel le contenu de votre CV néo-zélandais doit être rédigé :

  • En-tête avec vos coordonnées : il est inutile de parler de votre âge ou du type de visa que vous possédez, ceci pourrait jouer en votre défaveur.
  • Personal profile : un court paragraphe résumant qui vous êtes et ce que vous recherchez.
  • Skills : vos compétences à mettre en avant.
    Quelques idées : votre capacité à bien communiquer, votre maîtrise de certains logiciels, les langues que vous parlez…
  • Work experience : comme sur tout CV, c’est le moment de parler de vos expériences professionnelles. Mettez en avant l’intitulé de votre poste, plutôt que le nom de l’employeur. Vous pouvez ensuite résumer en quelques lignes vos responsabilités et vos missions dans ce poste.
  • Interests : quelques mots sur vos centres d’intérêts, vos passions, vos loisirs.
  • Referees : une des catégories les plus importantes pour les employeurs. C’est ici que vous mentionnerez les numéros de téléphone et adresses email de vos anciens employeurs qui pourraient vous servir de référence. Bien évidemment, il s’agit d’apposer les coordonnées de personnes étant capables de dialoguer en anglais.

Il est bien sûr indispensable que votre CV soit rédigé en anglais. Ce n’est pas logique pour tout le monde mais si vous souhaitez trouver un job cela sera plus que nécessaire. Ne cédez pas à la tentation de traduire votre CV français avec Google Translate, trop approximatif. L’idéal est de pouvoir faire relire votre CV à un anglophone afin qu’il puisse corriger vos erreurs. N’hésitez pas à aller faire un tour sur www.careers.govt.nz, site lancé par le Gouvernement pour créer un CV adapté au marché du travail néo-zélandais.

Backpacker qui rédige son CV en anglais dans un café en Australie

Comment trouver un job ?

Sur Internet

Une fois votre CV réalisé aux normes néo-zélandaises, voici quelques sites (professionnels, officiels, saisonniers) où chercher et postuler pour du travail :

Utilisez des mots-clés pertinents pour trouver des postes correspondant à vos compétences.

Utiliser aussi les réseaux sociaux. Suivez les entreprises qui vous intéressent sur les réseaux sociaux comme LinkedIn, Facebook (notamment les groupes), et Twitter. Certaines entreprises annoncent régulièrement des postes vacants sur leurs pages de médias sociaux.

Vous pouvez aussi identifiez les entreprises dans votre domaine d’intérêt et consultez leurs sites web pour les offres d’emploi. Certaines entreprises n’annoncent peut-être pas leurs postes sur des sites d’emploi génériques.

Le porte à porte

Armé de votre plus beau sourire, et de quelques CV en main, le porte à porte en Nouvelle-Zélande est quelque chose qui se pratique plutôt bien. Essayez principalement avec les cafés et les restaurants. Demandez à voir directement le manager et expliquer lui brièvement ce que vous recherchez avant de lui remettre votre CV.

Les agences de recrutement

Les agences de recrutement peuvent vous aider à trouver des opportunités d’emploi correspondant à vos compétences et à vos expériences. Inscrivez-vous (gratuitement) auprès de celles qui sont spécialisées dans votre secteur. Pour ce faire, rendez-vous en ligne ou directement sur place. Il existe de nombreuses agences, principalement situées dans les grandes villes. N’hésitez pas aussi à visiter quelques-unes d’entre elles lors de votre inscription et discuter des emplois disponibles. Parmi les agences existantes, on retrouve Hudson ainsi que Manpower et Adecco qui sont bien connues en France.

Le bouche à oreille

Discutez avec les gens que vous rencontrez particulièrement avec les locaux et les autres backpackers. Bien souvent, ils partageront leur(s) expérience(s) avec vous, et peut être connaitront-ils quelqu’un qui cherche des employés ? Si vous séjournez en auberge de jeunesse, il est assez simple de bavarder avec les autres voyageurs. Parfois, il arrive que certains aient une adresse ou des bons plans jobs à partager !

Les journaux et magasins

Penser également à éplucher les petites annonces dans les journaux locaux de chaque région et à jeter un oeil sur les panneaux d’affichage des supermarchés (New World ou Pack’n Save par exemple). Ces endroits regorgent d’annonces en tout genre, et peut être pourriez-vous trouver votre futur job parmi ces amas de papier ?

Ce qui peut être intéressant aussi, c’est de participer à des événements de type « business » organisés par des sociétés ou entreprises. Les futurs employeurs à la recherche de main-d’oeuvre sont généralement de la partie !

Attention : Pour les working hostels, prenez garde aux arnaques régulières.

Les conditions de travail en Nouvelle-Zélande

Le salaire

Le salaire minimum brut en NZ est de 23,15$/heure (depuis avril 2024). Ce qui équivaut à une rémunération de 926$ pour une semaine de 40 heures de travail. Ces taux sont fixés par le Gouvernement et sont révisés chaque année.
À savoir, les week-ends et heures supplémentaires sont payées au même taux que vos heures habituelles. Il n’y a que les jours fériés qui sont un peu mieux rémunérés

Tout travailleur (néo-zélandais ou migrants temporaires) bénéficie des mêmes droits en matière d’emploi et de salaire.
Si vous êtes rémunéré moins que le salaire minimum, ce numéro pourrait s’avérer être utile : 0800 20 90 20.

Contrairement à la France, les salaires sont versés toutes les semaines ou toutes les deux semaines. C’est un peu déroutant au début, mais étant donné que les loyers doivent être payés toutes les semaines, on s’habitue très vite à ce nouveau fonctionnement.

Les impôts

Si vous travaillez en Nouvelle-Zélande et donc que vous gagnez de l’argent, vous devrez payer des impôts. Vous serez taxés en fonction de vos revenus (il existe des fourchettes) et par année fiscale. Les taux augmentent au fur et à mesure que les revenus augmentent.

  • Jusqu’à 14 000$ : 10,5%
  • De 14 000$ à 48 000$ : 17,5%
  • De 48 000$ à 70 000$ : 30%
  • De 70 000$ à 180 000$ : 33%
  • Plus de 180 000$ : 39%.

Ces taux s’appliquent depuis le 1er avril 2021.

IRD Number et impôts vont de pair. Attention ! Si vous n’avez pas fait votre demande d’IRD, vous pouvez être taxés au plus gros échelon d’imposition soit 39% au lieu des 10,5% voire 17,5% habituels.

Les différents types de contrats

Il existe plusieurs types de contrats de travail en Nouvelle-Zélande :

  • Full time : c’est un contrat de 40h/semaine, avec la plupart du temps, des horaires fixes chaque semaine.
  • Part time : c’est un emploi à temps partiel.
    Il est tout à fait possible de cumuler plusieurs emplois à temps partiel, cela nécessite simplement un peu d’organisation. Vos horaires devront être réguliers dans vos différents emplois.
  • Contract job/Temporary job/Fixed Term job : ces trois termes signifient la même chose. Il s’agit d’un emploi temporaire dont le contrat s’étend bien souvent sur plusieurs jours, plusieurs semaines voire mois. Citons comme exemple principal le fruit picking.
    Ce qui est chouette avec ce type d’emploi, c’est qu’entre deux expériences, vous aurez l’occasion de partir découvrir le pays !
  • Casual job : c’est l’équivalent d’un contrat d’extra français ou d’un contrat d’intérim. C’est un contrat occasionnel. Vos horaires ne sont pas toujours les mêmes, chaque semaine est différente et il n’y a pas un nombre d’heures garanties. Cependant, cela ne veut pas dire que vous travaillerez peu d’heures. Il est tout à fait possible de faire autant d’heures qu’un employé en full time.

Bon à savoir : les contrats appelés « permanent » (full-time ou part-time) (équivalent du CDI français) ne peuvent pas être occupés par une personne en visa PVT ! Ceci-dit, si le job vous intéresse vraiment, vous pouvez tenter une négociation avec l’employeur sur un autre type de contrat. D’autre part, en tant que détendeur d’un visa travail, vous pouvez aussi tenter l’expérience de travailler en tant que Freelance.

Avant de commencer un nouveau job en Nouvelle-Zélande, assurez-vous d’obtenir le plus tôt possible les informations suivantes de la part de votre employeur :

  • Votre salaire ou taux de rémunération,
  • Votre rythme de travail : temps plein (full time), temps partiel (part time) ou occasionnel (casual),
  • Vos horaires de travail,
  • Vos fonctions,
  • Il y-a-t-il une période d’essai pour le job ?

Les pauses

Obligatoire, votre temps de pause est normalement fixé par votre employeur au moment de votre recrutement. Si ce n’est pas le cas, pensez à le demander. De toute manière, il existe une base à respecter par tranche d’heures travaillées. Vos pauses « officielles » sont toutes rémunérées sauf celle de la pause déjeuner. En voici les grandes lignes (cela est valable pour une journée) :

  • 10 minutes pour 2 à 4 heures de travail.
  • 10 minutes + 30 minutes (pause déjeuner) pour 4 à 6 heures de travail.
  • 2x 10 minutes + 30 minutes (pause déjeuner) pour 6 à 8 heures de travail.

Vous pouvez tout à fait continuer les calculs en reprenant du début par tranche de 2 heures supplémentaires.

Les congés 

Au fur et à mesure que vous travaillez en NZ, vous cumulez des jours de congés. Jusque-là, il s’agit du même système qu’en France. En outre, les travailleurs à temps plein ont droit à « seulement » 4 semaines de congés payés (contre 5 en France). En tant que travailleur en full-time, il vous sera possible de prendre vos congés à peu près quand bon vous semble.

Veillez à prêter attention à tout en matière d’emploi, vous pourriez avoir des surprises ! En effet, dans certains cas, les congés payés sont inclus dans votre paie. Vous aurez alors 8% de vos revenus bruts qui seront ajoutés à votre fiche de paie sous l’appellation « Casual Holiday Pay ». Cela vaut notamment pour les emplois avec un contrat casual ou temporary. Donc, prenez garde car si vous posez des congés, ceux-ci ne seront pas rémunérés ! Certains employeurs indiquent ces informations directement sur leur annonce avec la mention suivante par exemple : 28$ (inclu Holiday Pay) ce qui signifie que les 8% sont compris dans votre paie.

Faire un stage en Nouvelle-Zélande 

Pour faire vos preuves après vos études ou pour avoir une première approche du pays, vous souhaitez peut-être faire un stage en Nouvelle-Zélande. Sachez que dans ce pays, le stage est considéré comme une expérience d’observation bénévole en entreprise. Cela explique pourquoi la plupart sont non-rémunérés ou offre simplement une petite compensation financière.

À noter : pour réaliser votre stage en Nouvelle-Zélande, vous aurez besoin d’un visa spécifique : le Student and Trainee Work Visa.
Pour obtenir ce visa, vous devez être étudiant, votre université ou école doit valider votre projet de stage et l’offre de stage doit correspondre à votre domaine d’études. Son tarif est de 700$ NZD. La durée de votre séjour dépend du domaine que vous étudiez, cela peut aller de 6 mois à 4 ans.

Faire du bénévolat en Nouvelle-Zélande

Le volontariat est de manière générale une pratique très commune en Nouvelle-Zélande. Avoir une ou plusieurs expériences de bénévolat peut s’avérer utile car c’est souvent très apprécié des recruteurs néo-zélandais. De nombreuses associations recherchent quotidiennement des volontaires pour leur prêter main forte.

Le Wwoofing

Le Wwoofing est une pratique très populaire dans le monde entier. Le principe est simple : vous êtes logés et nourris en échange de quelques heures de travail par jour. Vos hôtes vous fournissent un toit (en général une chambre, mais cela peut aussi être une tente, une caravane…) et la nourriture. En contrepartie, vous leur apporter votre aide dans la gestion de leur propriété. Habituellement, ce sont des fermes autosuffisantes ou des jardins biologiques. En plus de vivre dans le quotidien des locaux, vous pourrez être amenés à faire toutes sortes de tâches : compostage, plantation de fruits/légumes/arbres, coupe de bois, fabrication de fromage, permaculture… C’est assez varié et c’est ça aussi qui est enrichissant !!
Pour accéder à tous les contacts, il est nécessaire de s’inscrire (inscription payante : 25$ pour une personne seule ou 30$ pour un couple pour 15 mois) sur le site du Wwoofing : wwoof.nz. Le renouvellement de votre adhésion vous coûtera 20$.

Le Helpx

Le HelpExchange est un programme qui repose sur le même principe que le Wwoofing : apporter votre aide dans les activités quotidiennes. Vous pouvez travailler dans une ferme, un ranch ou encore une propriété en échange de l’hébergement et de l’alimentation. D’autres avantages peuvent vous être accordés comme avoir un accès gratuit à internet ou un accès à certaines activités (cheval, kayak, yoga) ou à des visites par exemple. Certains hôtes demanderont à ce que vous travaillez 2h/jour tandis que d’autres auront besoin de 6h. Par ailleurs, vous pouvez travaillez seulement la semaine ou alors aussi les week-ends, libre à votre hôte de choisir !
Vous pouvez vous inscrire (inscription payante : 20€ pour 2 ans) sur : www.helpx.net. Il est nécessaire d’être membre pour accéder aux annonces proposées.

Pelles et materiel pour labourer les champs dans une ferme en Helpx.
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2 Commentaires

  1. Bonjour, je souhaite apprendre l’anglais et partir vivre dans un autre pays à partir de septembre 2024. J’ai un bac+3. J’avoue être assez stressée à l’idée de partir seule à l’autre bout du monde, en tant que fille. Y aurait-il parmi les lecteurs, certains qui ont prévu de partir l’année prochaine en NZ ? Si non, est ce que certaines sont déjà parties et peuvent me donner leur ressenti sur leur expérience. Je vous remercie pour votre réponse 🙂

    Emmie

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